Sécuriser son exploitation

Source : Article de presse paru dans le Sillon du 23 juin 2017

Une solution : le contrat assurance main-d'œuvre Groupama d'Oc

Parce que cela peut arriver à tout le monde, la maladie ou l'accident ne préviennent pas et l'impossibilité de travailler peut mettre en péril une exploitation si cela n'a pas été anticipé… Afin de sécuriser votre exploitation une formule existe :

  • D'une part, l'adhésion de 50 euros au Service de remplacement basco-béarnais qui ouvre droit à une prise en charge du service et de la Mutualité sociale agricole Sud Aquitaine.
  • D'autre part, à la souscription du contrat assurance main-d'œuvre proposé exclusivement par Groupama d'Oc (environs 400 euros pour la formule à 1 440 heures, sachant que d'autres existent) dans un souci de soutenir la profession.

En combinant l'adhésion et le contrat, un agent de remplacement peut intervenir à moindre coût pendant 1 520 heures sur une année en cas de maladie ou accident de la vie privée ou professionnelle. Concrètement, si un coup dur arrive, l'agriculteur a droit à 80 heures de remplacement, à 3,625 euros de l'heure avec le concours financier de la MSA Sud Aquitaine et une prise en charge sur fonds propres du Service de remplacement basco-béarnais.

Si l'absence se prolonge et que l'agriculteur a souscrit au contrat assurance main-d'œuvre (1 440 heures), Groupama d'Oc prend le relais avec 1 440 heures de mise à disposition d'un agent de rempla-cement, à 4,75 euros par heure pendant 1 an. Soit un coût total pour 1 520 heures de remplacement à 7 130 euros au lieu de 28 120 euros (hors frais kilométriques).

Assuré, remplacé et rassuré !

Damien Jouanchicot est agriculteur sur la commune de Jurançon. À la tête du GAEC Les Vignes Rousses avec Jean-Luc et Jérémy Bazaillacq, il élève un troupeau de 90 vaches de race Prim'Hostein sur une centaine d'hectares de SAU. En parallèle, l'éleveur possède 4,5 hectares de vignes. En ce début d'année, la vie du GAEC a été assez tourmentée. Le 31 janvier dernier, Damien a été violemment bousculé par une vache dans la stabulation. «Je suis tombé en arrière sur l'épaule», se remémore-t-il. Bilan : luxation de l'épaule. «Je suis allé aux urgences pour me la faire remettre. Très handicapé, j'étais arrêté un mois et demi».

En parallèle, son collègue Jérémy Bazaillacq, lui aussi, subissait une opération. Deux personnes manquaient donc à l'appel. «Jean-Luc pouvait compter seulement sur l'apprenti. Et il n'est là qu'une semaine sur deux». Par chance, depuis près de cinq ans, le GAEC souscrivait au contrat Groupama d'Oc, contrat exclusif noué avec le Service de remplacement basco-béarnais (lire ci-dessus). Après avoir appelé mercredi le Service de remplacement, le vendredi une personne était présente pour une journée d'essai. «Et le lundi d'après, elle était là pour deux mois, souligne-t-il. Ça s'est très bien passé. La remplaçante n'était pas issue du milieu agricole mais elle avait fait un BPREA à Mon-tardon. En amont, j'avais appelé son maître d'apprentissage pour savoir comment elle bossait».

Traite, alimentation du troupeau et les différentes tâches, la salariée a assisté durant deux mois Jean-Luc Bazaillacq dans le quotidien du GAEC. «C'est une très bonne assurance. Côté financier, c'est très intéressant. On a des exploitations de plus en plus importantes avec plus de travail. Donc dès qu'il manque quelqu'un, cela devient très compliqué», conclut-il. D'où l'importance d'adhérer au service de remplacement basco-béarnais…

À chacun son motif

Le Service de remplacement basco-béarnais intervient en cas d'absence ou d'empêchement temporaire liés à l'un des motifs suivants :

  • La maladie et l'accident - L'objectif est que la continuité des travaux soit assurée en vue de la sauvegarde et de la pérennité de l'exploitation.
  • La formation, le mandat professionnel, syndical et électif - Favo-riser la promotion de l'homme par l'accès à la formation continue et assurer l'organisation de la profession agricole grâce à l'investis-sement des agriculteurs.
  • Le congé de maternité ou d'adoption - Pour que toute agri-cultrice bénéficie de conditions de repos lui permettant de vivre sereinement sa maternité.
  • Le congé de paternité ou d'adoption - Pour que tout agricul-teur puisse accueillir et s'occuper de son enfant dans les premières semaines suivant la naissance ou l'adoption.
  • La qualité de vie et les congés - Pour faciliter un équilibre entre vie professionnelle, cadre familial, loisirs et temps libres.
    Chacun des motifs donne droit à des aides selon des montants et modalités différenciés. Le Crédit agricole Pyrénées Gascogne finance une partie de l'adhésion les trois premières années.

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